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Sécurité civile

Historique du concept MSGU

16 mars 2015 by Judith Goudreau 1 commentaire

Cet article est aussi disponible sur le blogue de Guylaine Maltais

Plus de trois ans d’utilisation dans la francophonie

La naissance du concept MSGU date de l’hiver 2012 et est directement reliée au terme anglophone : SMEM : Social Media Emergency Management. Nous l’avons créé, car dans notre pratique (avec nos clients et partenaires), nous observions un vide d’information à ce sujet, et surtout un immense besoin d’en apprendre davantage pour faire face à cet incontournable enjeu qui arrivait à une vitesse incroyable.

Nous avons donc créé ce terme francophone à la sortie d’un café, à Trois-Rivières, à la suite de longues et intéressantes discussions sur les orientations qu’il pourrait prendre dans notre pratique et les défis qu’il deviendrait pour tous les communicateurs et les gestionnaires responsables de mesures d’urgence.

Une étude qui en dit long

Au printemps 2011, à la demande d’un organisme fédéral canadien, l‘une de nous effectue une recherche (non scientifique) sur l’utilisation des médias sociaux dans la gestion d’urgence. Les résultats se sont avérés strictement anglophones.

En effet, l’acronyme SMEM : social media in emergency management a naturellement émergé des recherches effectuées. Un acronyme comme point de chute, un canal où les acteurs concernés utilisant les médias sociaux en gestion d’urgence se retrouvaient et partageaient l’information.

À l’époque, les informations répertoriées se concentraient dans ces régions du Monde :

  • États-Unis (effondrement d’un pont d’autoroute au Minnesota, 2007)
  • Nouvelle-Zélande (tremblement de terre de Christchurch, 2011)
  • Australie (inondations dans l’État du Queensland, 2011)
  • Certaines provinces canadiennes (feux de forêt et inondations en Colombie-Britannique – une organisation tenait informées les familles de pompiers forestiers partis de chez eux pendant des jours.)

Dans ces coins du Monde, des organisations de sécurité civile expérimentaient déjà, certaines depuis un moment, l’utilisation des médias lors de situations d’urgences afin d’informer les citoyens sur les dangers et sur leur protection. Au Québec, à l’automne 2011, on a connu les événements Occupons Montréal pour lesquels le Service de police de Montréal (SPVM) a assuré une présence avec les médias sociaux pour donner de l’information en temps réel sur les événements (le début de leur présence en ligne arriva avec les Séries éliminatoires de la LNH, au printemps 2011).

Naissance_msgu

 

 

 

 

 

Malgré tout, peu de pratique était répertoriée en français. Pourtant, il y avait là, un potentiel ÉNORME.

Point de départ : Une conférence

En février 2012, nous avons présenté une conférence au Colloque sur la Sécurité civile et incendie intitulée La communication en sécurité civile : l’utilisation des médias sociaux est-elle si compliquée? Notre idée était de transmettre aux participants une introduction sur les médias sociaux et la pertinence de les utiliser dans un contexte de sécurité civile, car bien au-delà de la technique pure et simple de l’utilisation, il y a la philosophie qui se cache derrière ces nouveaux outils (transparence, rapprochement avec la population, diffusion de messages clairs,  etc.)

Cette conférence a connu un succès et nous avons donc poursuivi nos réflexions et l’avancement des connaissances dans ce domaine. Et devant l’intérêt marqué face au sujet, est venu le projet de formation spécifique qui est désormais reconnue par le Ministère de la Sécurité publique comme formation agréé en sécurité civile : Les médias sociaux en gestion des urgences. Pour une intervention et des communications efficaces.

Grandes réflexions sur un concept en devenir

Après la recherche et la conférence, des questions ont ressurgi pour créer notre propre lieu d’échange :

  • Quel serait le meilleur canal, le point de chute pour permettre ces échanges ?
  • Comment sensibiliser les acteurs québécois et la francophonie de la pertinence de ces outils ?
  • Devions-nous utiliser le mot crise ? Urgence ? Sinistre ?
  • Devions-nous mettre l’accent sur l’intervention ? Le rétablissement ? La communication des risques ? Ces phases de l’urgence toutes aussi importantes les unes que les autres ont été au cœur des discussions.
  • Devions-nous considérer le concept de sécurité civile ? Nous avons choisi de le faire en nous concentrant sur la gestion de l’urgence. D’ailleurs, ce domaine de pratique était beaucoup moins documenté que la gestion des crises au sens large. Il était important pour nous de considérer les particularités de la sécurité civile au Québec et dans la francophonie.

Pour répondre à l’essence même du principal besoin qui émerge en situation d’urgence, soit le besoin d’information (la connaissance, le partage et l’interaction), nous avons opté pour le mot clé #MSGU (Médias sociaux en gestion des urgences). Ce concept intégrera la gestion de l’urgence dans son ensemble, soit les 4 phases que l’on appelle au Québec «PPIR» :

  • préparation
  • prévention
  • intervention
  • rétablissement

Et maintenant…

Près de 4 ans plus tard, le concept a grandement évolué, grâce, entre autres, à nos collègues français. Bien que nous souhaitions encore fermement voir plus d’acteurs québécois dans la communauté MSGU, elle ne cesse de s’agrandir en France ainsi qu’en Belgique.

Nous vous invitons d’ailleurs à lire un article incontournable et très complet de Nicolas Vanderbiest (@Nico_VanderB)

 

Merci !

Guylaine et Judith

Classé sous :Médias sociaux, Médias sociaux en gestion des urgences, Sécurité civile Balisé avec :Historique, MSGU, Sécurité civile

La sécurité civile et vous

15 mai 2012 by Judith Goudreau Laisser un commentaire

Combien d'entre vous pouvez expliquer le rôle et la mission de l'organisation de sécurité civile de votre municipalité ? Bonne question, n'est-ce pas ?

La sécurité civile, ce n'est pas une organisation très connue, surtout ce n'est pas très "vendeur" auprès de la population. Pourtant, elle est essentielle, même vitale dans une municipalité pour maintenir l'équilibre et protéger la santé et la sécurité de la population.

Pour les résidents de Montréal, le Centre de sécurité civile travaille quotidiennement à réduire ou atténuer les conséquences de sinistres, tels que des bris d'aqueduc, des chaleurs extrêmes, des tempêtes exceptionnelles, des épisodes de verglas, etc.

À l'aide d'une planification sur les risques du territoire ainsi que par des exercices et des simulations avec ses partenaires, la sécurité civile peut identifier les risques et aider la population à y faire face.

Vous voulez en savoir plus sur la sécurité civile à Montréal, cliquez sur le lien suivant pour visionner la capsule vidéo :

 

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Une alternative au 9-1-1 ?

12 avril 2012 by Judith Goudreau 2 commentaires

Il y a quelques jours, une municipalité (que je ne nommerai pas) a été avisée que le 9-1-1 était incapable de recevoir les appels pour une raison qu'on ignore pendant deux heures. On a demandé aux intervenants d'urgence d'être vigilants. Être vigilants…qu'est-ce que ça veut dire dans ces conditions? Descendre les pompiers dans la rue avec une affiche 9-1-1 au dessus de la tête? Courir de maison en maison pour s'assurer que personne de la municipalité n'a de faiblesses ou ne court un danger? Cocasse, mais extrêmement inquiétant quand on pense que le 9-1-1 est LA porte d'entrée pour avoir des secours rapides et efficaces.

Quel est le plan B pour assurer la sécurité des citoyens? Et si la réponse résidait dans les médias sociaux et les autres applications mobiles? Et si Twitter ou un système comparable devenait le substitut à notre traditionnel système téléphonique 9-1-1?

Plusieurs municipalités ont commencé à intégrer sérieusement les réseaux sociaux et applications mobiles à leurs outils de communication. On peut donner l'exemple du Service de police de la Ville de Montréal et de Gatineau qui ont informé en temps réel des déroulements des dernières manifestations étudiantes via le réseau Twitter (pour ne nommer que cet exemple).

Je pense que l'intégration ne devrait pas s'arrêter là, et que les gestionnaires en sécurité publique et civile ont tout intérêt à utiliser rapidement (mais surement) les médias sociaux en gestion des urgences, car ces façons d'opérer ces situations exceptionnelles deviennent une réponse fiable et durable durant une catastrophe ou un sinistre.

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Réactions après notre conférence au Colloque sur la sécurité civile

17 février 2012 by Judith Goudreau 4 commentaires

Hier (le 16 février 2012), moi et Guylaine Maltais étions au Colloque annuel sur la sécurité civile. Nous avons fait deux représentations (salle comble) de l'utilisation des médias sociaux dans un contexte de sécurité civile (communication de risque et d'urgence).

Durant les deux séances (et après), nous avons discuté avec les participants qui nous ont fait part des principaux obstacles à l'intégration des plateformes interactives en sécurité civile. Voici, en vrac (et rédigé à chaud) une synthèse de ces réactions :

  • Le volet psychosocial semble être une préoccupation. En effet, lors de sinistre, une personne "branchée" sera-t-elle mieux protégée qu'une personne plus vulnérable et éloignée des réseaux sociaux ?
  • Les intervenants semblent prêts à intégrer les médias sociaux, mais les grandes organisations sont plus lentes à embarquer dans la vague.
  • Plusieurs personnes font mal la part des choses entre l’utilisation personnelle et l’utilisation professionnelle.
  • Ils pensent aussi que beaucoup d’argent doit être investi pour une intégration réussie.
  • Les intervenants d’urgence sont très intéressés et curieux de voir jusqu’à quel point les médias sociaux peuvent être utilisés dans les sphères d’intervention et de coordination (alerte à la population, évacuation, confinement, coordination avec les partenaires, etc.)
  • Ils pensent encore trop que seuls Facebook et Twitter existent.
  • La peur d’avoir à gérer un grand nombre de commentaires négatifs est encore présente.
  • Les intervenants sous-estiment l'importance de la charte, de la politique d’utilisation et de la nétiquette.

Il s’agit là de ma perception des différents points de vue des participants à ce colloque.  J’espère sincèrement qu’avec ma collègue, nous avons pu transmettre plusieurs pistes de solutions, mais surtout une ligne directrice pour commencer une démarche de communication interactive sans provoquer trop de remous dans l’organisation.

 

 

 

 

 

Journal La Presse, 23 janvier 2012.

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La communication des risques et les médias sociaux

16 février 2012 by Judith Goudreau Laisser un commentaire

Cet article a été publié dans la revue Regards RP de la Société québécoise des professionnels en relations publiques le 8 février 2012.

Qu’en est-il des entreprises ou des municipalités qui gèrent des risques pour la santé ou la sécurité des citoyens? Leur désir d’utiliser les médias sociaux est souvent contrebalancé par la crainte des commentaires négatifs et par le manque de ressources pour alimenter le contenu.

Selon Sophie Labelle, directrice-conseil en médias sociaux chez Citoyen Optimum :

« Les commentaires négatifs n’apparaissent pas à cause des médias sociaux. Ils existent déjà sur la toile, discutés ici et là un peu partout. En étant présent dans les médias sociaux, on évite que cette conversation à notre sujet soit éparpillée; on la regroupe chez soi pour avoir le pouvoir de la “traiter”».

Les municipalités qui ont à communiquer les risques ont tout à gagner à jumeler leurs traditionnels moyens de communication à une campagne sur les réseaux sociaux afin de devenir LA référence auprès du public : « Se positionner parmi les influenceurs de son secteur » (Raymond Morin, www.Intelegia.com) est une étape importante à franchir pour l’organisation, et ce, en publiant de nouveaux contenus régulièrement.

On facilite ainsi le travail du citoyen en lui proposant des outils novateurs pour bien comprendre les risques et être mieux préparé à agir en situation d’urgence.

Selon des groupes de discussion organisés récemment dans le cadre du Forum sur la communication des risques à Trois-Rivières, la population s’est prononcée : elle veut connaître ce qui se passe sur son territoire, et, selon elle, le travail de diffusion de l’information revient à la municipalité.

Certaines organisations ont fait le pas, mais utilisent les réseaux sociaux comme système d’alerte ou simple moyen d’information (par exemple, le compte Twitter sert uniquement à relayer l’information ou alerter les citoyens sur une situation touchant la sécurité civile). Pourtant, l’esprit même des médias sociaux est tout le contraire.

 

« Certaines organisations (…) utilisent les réseaux sociaux comme système d’alerte (…). Pourtant, l’esprit même des médias sociaux est tout le contraire. »

Pour les organisations, il est possible de sortir des sentiers battus en expérimentant de nouveaux moyens dans les campagnes de sécurité civile. Les médias sociaux peuvent être utilisés dans la gestion des projets pour engager une réelle conversation avec la population, pour écouter et évaluer les pratiques et pour ajuster les façons de faire sur le plan des communications.

 

« (…) si les organisations prenaient plus de temps à créer leurs plateformes et à bâtir leur communauté avant l’événement, ils pourraient déjà communiquer rapidement aux citoyens en temps réel dès le début de la crise. »

Ces démarches préparées en temps normal lors d’une campagne de communication des risques servent aussi à mettre la table si une situation d’urgence ou une crise éclatent, car dès les premiers moments de la gestion d’urgence ou de crise les outils doivent être en place et la communauté doit déjà exister.

Comme le mentionne Sophie Labelle, si les organisations prenaient plus de temps pour créer leurs plateformes et bâtir leur communauté avant l’événement, ils pourraient déjà communiquer rapidement avec les citoyens en temps réel dès le début de la crise.

Une bonne pratique en sécurité civile est la mise sur pied des CMMI (Comité mixte municipalité-industrie). Ces comités existent pour informer le public en matière de risque industriel. Un objectif, parmi d’autres, est de se rapprocher des citoyens pour être en mesure de transmettre de l’information sur les risques industriels et augmenter leur prise en charge durant une alerte.

Une étape importante pour atteindre cet objectif est de bâtir une communauté d’intérêts autour des risques à diffuser. Les outils traditionnels où l’on présente des textes relativement longs sur les risques ont encore leur place pour un segment de la population, mais pour créer une communauté engagée, il faut naturellement se tourner vers un modèle plus interactif. Les médias sociaux proposent un modèle différent en misant sur une information plus concise, envoyée plus fréquemment pour augmenter l’intérêt.

Les médias sociaux et les nouvelles applications interactives peuvent être utilisés pour offrir une valeur ajoutée. Par exemple, en sécurité civile, la localisation est un élément très important, alors pourquoi ne pas ajouter un QR code à la documentation sur les risques industriels afin de présenter, à l’aide d’un lien vers une carte géographique, les lieux des centres d’hébergement d’urgence en cas d’évacuation ou un lien vidéo qui illustre quoi faire en cas de confinement?

Pour bâtir une communauté engagée, en plus de Facebook et des autres médias sociaux,  il ne faut pas oublier d’alimenter nos propres outils Web, car, comme le mentionne le blogue www.médiassociaux.fr :  « Facebook est un levier puissant, mais éphémère ». 

Le comité de développement professionnel propose deux activités aux membres de la SQPRP :

24 février : Trois intervenants en communication et sécurité civile nous entretiennent de la communication en situation d’urgence et plus particulièrement des inondations de la Montérégie au printemps dernier. Cette activité aura lieu le vendredi 24 février 2012 au Club Saint-James à Montréal.

19 mars : Sophie Labelle, directrice-conseil en médias sociaux chez Citoyen Optimum nous présentera une entreprise qui a utilisé les médias sociaux dans une stratégie reliée aux ressources humaines. Nous aborderons deux cas où une stratégie de médias sociaux a été développée de concert avec l'équipe des RP, marketing, service à la clientèle et RH (Brother Canada et Rio Tinto).

 

 

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Colloque sur la sécurité civile

24 janvier 2012 by Judith Goudreau Laisser un commentaire

Colloque

ColloqueÀ peine 22 jours nous sépare de ma présentation, avec Guylaine Maltais de Planifaction, au colloque sur la sécurité civile du Québec. Nous allons vous entretenir de l'utilisation des médias sociaux dans un contexte de sécurité civile. Nous vous invitons à vous inscrire et venir entamer ce dialogue avec nous.

D'ailleurs, nous sommes prêtes à vous écouter avant notre présentation. Envoyez-nous vos questions avant le 10 février 2012 par courriel. Nous serons heureuses d'y répondre durant notre conférence qui aura lieu le 16 février à 10 h et à 11 h.

Le 12e colloque sur la sécurité civile se tient à Saint-Hyacinthe les 14, 15 et 16 février 2012 sous le thème « Agissons ensemble pour un Québec plus résilient – Intervention ».

Au plaisir de vous y rencontrer.

Judith & Guylaine

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