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Judith Goudreau

Mes expériences d’enseignement, au rythme des théories

1 octobre 2022 by Judith Goudreau 5 commentaires

L’enseignement est une sphère complexe, non seulement il évolue au rythme de certains courants de pensée, mais aussi parce qu’il met en jeu des relations humaines, des points de vue variés, des profils sociodémographiques différents, etc.

Approches behavioristes

Cette réalité m’a amené à revoir mes façons d’enseigner et la manière de transférer mes connaissances aux étudiants. Je reconnais la valeur des approches behavioristes, mais elles me déstabilisent, puisqu’elles sont à l’opposé de mon cadre de référence. L’apprentissage est un changement durable de comportement ou une capacité à se comporter d’une manière donnée (traduction libre, Ertmer et Newby).

Un doute sur cette approche

Je mets en doute la valeur d’une simple bonne réponse à une question posée. Est-ce qu’il y a une réelle compréhension? Si l’environnement change, l’étudiant pourra-t-il utiliser d’autres schèmes de pensée pour formuler une autre bonne réponse? J’en doute !

Les idéateurs de cette pensée mettent l’accent sur les conséquences et les réactions après que l’enseignant a mis toutes les conditions pour obtenir LA réponse appropriée. Un effet possible est de réduire le jugement critique et la capacité de transfert. Honnêtement, je trouve que tout le fardeau est mis sur les épaules de l’enseignant qui doit produire les meilleures conditions de succès (stimuli) afin que les étudiants réussissent.

Approches cognitivistes

Au-delà de la réponse correcte, le processus mental est beaucoup plus révélateur d’une réelle compréhension de la matière. À cet égard, je retiens que les théories cognitivistes ont apporté un éclairage nouveau en mettant le processus de réflexion et d’appropriation au cœur de la démarche. De mon côté, depuis quelque temps, lorsque je soumets une problématique de communication en classe, je souhaite que les étudiants interagissent et qu’ils réorganisent l’information pour élaborer une solution adaptée au contexte de l’entreprise.

Nouvelles approches

Mais ce qui raisonne le plus dans ma pratique, ce sont les courants constructivistes et connectivistes. Depuis les dernières années, je mise sur l’expérience dans l’apprentissant en proposant des études de cas à résoudre en équipe. Pour aller encore plus loin dans cette optique, je tente de créer des connections avec d’autres types de connaissances (l’actualité, les interventions sur les médias sociaux, les expériences passées des étudiants, etc.). À ce moment, je sens que les étudiants réussissent un réel transfert de connaissance et deviennent plus habillent à construire eux-mêmes d’autres types de connaissances, voire innovantes. Ce changement de paradigme en éducation a donné un second souffle à mon enseignement. Je m’y sens beaucoup plus confortable, et motivée à aller plus loin en ce sens.

Dans le prochain billet de blogue, je vous expliquerai plus en détail les effets porteurs des changements de paradigmes dans l’enseignement.

Voudriez-vous ajouter un élément ou me faire voir un autre côté de la médaille? Allez-y 🙂 !

Judith

Classé sous :Enseignement Balisé avec :behavioristes, cognitiviste, constructiviste, enseignement, relations humaines

Une longue collaboration

1 avril 2015 by Judith Goudreau Laisser un commentaire

Après 15 ans d’années d’expérience dans ce domaine palpitant de la communication, j’ai le plaisir de fêter une super collaboration qui dure depuis nos toutes premières années au baccalauréat en Communication sociale de l’UQTR (Université du Québec à Trois-Rivères). La photo ci-dessous témoigne de ce temps qui est derrière nous.

La collaboration professionnelle nous a permis de développer une formation sur les Médias sociaux en gestion des urgences #MSGU (la toute première dans ce domaine). Mais c’est avant tout l’amitié qui nous a permis de rendre ce genre de projet stimulant et d’avoir le goût de le faire évoluer encore aujourd’hui.

Merci Guylaine Maltais.

Classé sous :Gestion, Médias sociaux en gestion des urgences, Projets, Sécurité civile

Historique du concept MSGU

16 mars 2015 by Judith Goudreau 1 commentaire

Cet article est aussi disponible sur le blogue de Guylaine Maltais

Plus de trois ans d’utilisation dans la francophonie

La naissance du concept MSGU date de l’hiver 2012 et est directement reliée au terme anglophone : SMEM : Social Media Emergency Management. Nous l’avons créé, car dans notre pratique (avec nos clients et partenaires), nous observions un vide d’information à ce sujet, et surtout un immense besoin d’en apprendre davantage pour faire face à cet incontournable enjeu qui arrivait à une vitesse incroyable.

Nous avons donc créé ce terme francophone à la sortie d’un café, à Trois-Rivières, à la suite de longues et intéressantes discussions sur les orientations qu’il pourrait prendre dans notre pratique et les défis qu’il deviendrait pour tous les communicateurs et les gestionnaires responsables de mesures d’urgence.

Une étude qui en dit long

Au printemps 2011, à la demande d’un organisme fédéral canadien, l‘une de nous effectue une recherche (non scientifique) sur l’utilisation des médias sociaux dans la gestion d’urgence. Les résultats se sont avérés strictement anglophones.

En effet, l’acronyme SMEM : social media in emergency management a naturellement émergé des recherches effectuées. Un acronyme comme point de chute, un canal où les acteurs concernés utilisant les médias sociaux en gestion d’urgence se retrouvaient et partageaient l’information.

À l’époque, les informations répertoriées se concentraient dans ces régions du Monde :

  • États-Unis (effondrement d’un pont d’autoroute au Minnesota, 2007)
  • Nouvelle-Zélande (tremblement de terre de Christchurch, 2011)
  • Australie (inondations dans l’État du Queensland, 2011)
  • Certaines provinces canadiennes (feux de forêt et inondations en Colombie-Britannique – une organisation tenait informées les familles de pompiers forestiers partis de chez eux pendant des jours.)

Dans ces coins du Monde, des organisations de sécurité civile expérimentaient déjà, certaines depuis un moment, l’utilisation des médias lors de situations d’urgences afin d’informer les citoyens sur les dangers et sur leur protection. Au Québec, à l’automne 2011, on a connu les événements Occupons Montréal pour lesquels le Service de police de Montréal (SPVM) a assuré une présence avec les médias sociaux pour donner de l’information en temps réel sur les événements (le début de leur présence en ligne arriva avec les Séries éliminatoires de la LNH, au printemps 2011).

Naissance_msgu

 

 

 

 

 

Malgré tout, peu de pratique était répertoriée en français. Pourtant, il y avait là, un potentiel ÉNORME.

Point de départ : Une conférence

En février 2012, nous avons présenté une conférence au Colloque sur la Sécurité civile et incendie intitulée La communication en sécurité civile : l’utilisation des médias sociaux est-elle si compliquée? Notre idée était de transmettre aux participants une introduction sur les médias sociaux et la pertinence de les utiliser dans un contexte de sécurité civile, car bien au-delà de la technique pure et simple de l’utilisation, il y a la philosophie qui se cache derrière ces nouveaux outils (transparence, rapprochement avec la population, diffusion de messages clairs,  etc.)

Cette conférence a connu un succès et nous avons donc poursuivi nos réflexions et l’avancement des connaissances dans ce domaine. Et devant l’intérêt marqué face au sujet, est venu le projet de formation spécifique qui est désormais reconnue par le Ministère de la Sécurité publique comme formation agréé en sécurité civile : Les médias sociaux en gestion des urgences. Pour une intervention et des communications efficaces.

Grandes réflexions sur un concept en devenir

Après la recherche et la conférence, des questions ont ressurgi pour créer notre propre lieu d’échange :

  • Quel serait le meilleur canal, le point de chute pour permettre ces échanges ?
  • Comment sensibiliser les acteurs québécois et la francophonie de la pertinence de ces outils ?
  • Devions-nous utiliser le mot crise ? Urgence ? Sinistre ?
  • Devions-nous mettre l’accent sur l’intervention ? Le rétablissement ? La communication des risques ? Ces phases de l’urgence toutes aussi importantes les unes que les autres ont été au cœur des discussions.
  • Devions-nous considérer le concept de sécurité civile ? Nous avons choisi de le faire en nous concentrant sur la gestion de l’urgence. D’ailleurs, ce domaine de pratique était beaucoup moins documenté que la gestion des crises au sens large. Il était important pour nous de considérer les particularités de la sécurité civile au Québec et dans la francophonie.

Pour répondre à l’essence même du principal besoin qui émerge en situation d’urgence, soit le besoin d’information (la connaissance, le partage et l’interaction), nous avons opté pour le mot clé #MSGU (Médias sociaux en gestion des urgences). Ce concept intégrera la gestion de l’urgence dans son ensemble, soit les 4 phases que l’on appelle au Québec «PPIR» :

  • préparation
  • prévention
  • intervention
  • rétablissement

Et maintenant…

Près de 4 ans plus tard, le concept a grandement évolué, grâce, entre autres, à nos collègues français. Bien que nous souhaitions encore fermement voir plus d’acteurs québécois dans la communauté MSGU, elle ne cesse de s’agrandir en France ainsi qu’en Belgique.

Nous vous invitons d’ailleurs à lire un article incontournable et très complet de Nicolas Vanderbiest (@Nico_VanderB)

 

Merci !

Guylaine et Judith

Classé sous :Médias sociaux, Médias sociaux en gestion des urgences, Sécurité civile Balisé avec :Historique, MSGU, Sécurité civile

Une petite pause

11 juin 2013 by Judith Goudreau Laisser un commentaire

Le monde de la consultation m'a apporté beaucoup de bonheur durant les six dernières années, et ce n'est pas par manque de motivation que je désire prendre une petite pause, mais bien pour relever d'autres défis professionnels. 

Je remercie tous les gens qui m'ont fait confiance et tous ceux avec qui j'ai eu la chance de travailler sur des mandats de communication.

Ce n'est qu'un au revoir 🙂 

Judith

 

Classé sous :Gestion, Médias sociaux en gestion des urgences, Projets, Relations publiques

Colloque sur la sécurité civile et incendie

15 février 2013 by Judith Goudreau Laisser un commentaire

Mardi prochain, le 19 février 2013, débutera le Colloque sur la sécurité civile et incendie au Sheraton de Laval, et se poursuivra le mercredi et le jeudi.

Durant cet événement, un atelier d'une demi-journée sur L'utilisation des réseaux sociaux en sécurité civile sera présenté le mardi de 14 h à 16 h30.

Résumé (tiré du site Web)logo-msgusc13

Plusieurs pays anglophones utilisent depuis déjà quelques années les Médias sociaux en gestion des urgences (#MSGU). En 2012, le Québec a effectué une percée dans l’utilisation de ces outils.

Des manifestations étudiantes jusqu’à l’ouragan Sandy, en passant par la mise sur pied d’une communauté internationale francophone MSGU, des organisations et des entreprises québécoises ont, au cours des douze derniers mois, fait leur marque dans ce domaine.
 
Lors de cette présentation, vous constaterez l’importance d’intégrer les médias sociaux dans la gestion d’urgence et de bien s’outiller sur les gestes à poser avant, pendant et après une situation d’urgence. Vous découvrirez également les stratégies à mettre en place. Des organisations viendront aussi témoigner de leur utilisation  des médias sociaux dans les phases de l'urgence.
 
Les médias sociaux sont là pour rester. Si une urgence frappait chez vous demain matin, sauriez-vous comment les utiliser ?

Vous ne pouvez pas être avec nous physiquement ?
Suivez l’atelier en direct sur Twitter : @msgusc13 avec le mot-clé #MSGUSC13.

Classé sous :Communication en situation d'urgence, Gestion, Médias sociaux en gestion des urgences, Sécurité civile

Un début pour la formation Médias sociaux en gestion des urgences #msgu

17 décembre 2012 by Judith Goudreau 1 commentaire

Après des mois de travail, c'est aujourd'hui que se déroulait le lancement de cette formation inédite au Québec.
Pourquoi inédite ? Parce que cette formation a été développée sur mesure pour les intervenants et les communicateurs qui oeuvrent en sécurité civile. Que ce soit les premiers intervenants d'urgence, les communicateurs qui devront faire le lien entre le coordonnateur d'urgence, les autorités locales, les élus et les citoyens qui ont besoin de savoir.

#msguLes enjeux des médias sociaux dans un contexte de sécurité civile sont nombreux, et grâce à des formations et des partages d'expériences comme aujourd'hui, nous pouvons mieux comprendre les outils de communication qui font toute la différence dans la gestion de l'événement et de l'information.

Je termine ce court article en citant un de mes partenaires Jean-Nicolas Landry : "Les médias sociaux vont vous permettre de gérer l'événement et non de le digérer !"

Merci à tous les participants :
@benplante @MRCMaskinongé @villedeBoucherville @villedeNicolet @villedeShawinigan @villedeBécancour @sécuritécivileLandry @SCAUgroupeCLR @AgencedesantédelaMauricie 🙂

…Vous avez fait de cette journée un succès et soyez assurés que nous continuerons de contaminer d'autres intervenants en sécurité civile à l'importance et au pouvoir de la communication 2.0 en situation d'urgence.

Finalement, un immense merci à ma précieuse collaboratrice @GMaltaisPlanif de Planifaction.

Classé sous :Communication en situation d'urgence, Médias sociaux en gestion des urgences

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