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Crise

La communication dans un contexte de sécurité civile

5 avril 2011 by Judith Goudreau Laisser un commentaire

Logo de la sécurité civile

La communication d'urgence ou de crise est un domaine de pratique très prisé en relations publiques. On a qu'à se souvenir de la télésérie Mirador pour constater qu'il faut souvent une bonne stratégie afin de rétablir une réputation ou de s'assurer que la marque d'un produit ne soit pas détruite par une fausse rumeur ou même par une erreur du plus haut dirigeant. Ce qui demande une bonne connaissance des enjeux liés à l’entreprise et des ressources humaines et matérielles pour rétablir la situation en évitant le plus possible les dommages pour l’entreprise.

Logo de la Sécurité civileEn matière de sécurité civile, la communication en situation d'urgence ou de crise doit être traitée de façon très différente. Les enjeux de communication sont nombreux et il en revient (dans la plupart des cas) aux municipalités le fardeau de mettre en place l'ensemble des mesures et des moyens pour éliminer ou réduire les risques présents sur leur territoire, d'avoir des outils de communication efficaces pour répondre aux besoins des citoyens, d'avoir des mesures d'intervention pour protéger les personnes et les biens et de prévoir des mesures de rétablissement.

Dans cette optique, la communication aborde donc des aspects différents de la gestion des marques ou des réputations, et surtout très spécifiques puisque le citoyen est au coeur d'une démarche qui s'organise en collaboration avec plusieurs acteurs du milieu municipal, gouvernemental, industriel, etc. C'est ce dont j'aborderai dans mes prochains articles. En voici un aperçu :

  • La perception des citoyens face aux risques et aux situations d'urgence.
  • La concertation des acteurs impliqués dans la crise.
  • L'importance de développer la connaissance des risques.
  • Les outils et les moyens de communication utilisés en situation d'urgence.
  • Les médias sociaux dans le contexte particulier de la sécurité civile.
  • L'importance de mettre en place des mécanismes d'évaluation et de suivis dans le but d'ajuster les actions de communication

À très bientôt pour d'autres réflexions sur la communication et les relations publiques dans le contexte de la sécurité civile au Québec.

Classé sous :Communication des risques, Relations publiques, Sécurité civile Balisé avec :Communication en situation d'urgence, Crise, risque, Sécurité civile

La question des plans

18 janvier 2011 by Judith Goudreau Laisser un commentaire

J’aime lire Patrick Lagadec au sujet de la communication des risques et de crise, mais surtout je vois sa pensée (et la manière de gérer les crises en général) évoluée sur la préparation aux urgences. Dans un de ses derniers articles (en avril 2010), il oppose les forces et les pièges des plans de crise (d’urgence).

Il met la table en affirmant que :

Aujourd’hui, tandis que le monde devient de plus en plus complexe, soumis à des turbulences croissantes – en raison, notamment, de connectivités de plus en plus denses – , le plan tend à s’imposer comme référent et gage de sécurité. C’est l’antidote à la  turbulence.
[…] Mais le plan peut aussi se transformer en piège. Le danger est tout autant de n’avoir aucun effort de planification préalable que de succomber à l’effet de fascination de l’outil.

Il poursuit son article en mettant de l’avant les forces du plan :

  • Protection (nous donne des repères pour enligner nos actions dans la crise).
  • Cohérence (réduit la confusion des responsabilités, des compétences et de l’utilisation des ressources).
  • Ancrage (nous donne des repères dans les scénarios de réponse possible).
  • Précision (permet d’analyser les points faibles de l’organisation et la dynamique de celle-ci).
  • Efficacité (permet de répondre rapidement face à l’urgence si les acteurs maîtrisent bien tous les éléments du plan).

En opposition à cela, il note un certains nombres de pièges qui devront être considérés par les organisations afin de bien ficeller leur préparation aux imprévus d’une urgence ou d’une crise :

  • Plan papier (la rédaction vient trop souvent prendre le dessus sur la réflexion – on veut le plus beau plan, bien rédigé et graphiquement attrayant).
  • Réponses codifiées (souvent ne nous permettent pas d’user de notre propre réflexion à faire face aux imprévus et aux surprises).
  •  Hypothèses erronées (trop souvent les responsables veulent « commander et contrôler » sans prendre en considération la réalité des populations ou les gens qui sont impliqués dans la crise).
  • Négation de l’imprévu (on cherche trop souvent à confirmer les hypothèses des plans plutôt que se tourner vers une zone d’inconfort qui reflète davantage l’état de la crise).
  • L’oubli du stratégique (en se réconfortant dans les prescriptions du plan, les dirigeants oublient trop souvent de prendre en main rapidement la crise et de la « piloter » avec leur équipe.

Comme le dit en terminant l’auteur, le plan doit être un « outil précieux pour les décideurs, mais ne doit pas devenir la tête de pont de la crise ».

Référence : www.patricklagadec.net

Classé sous :Communication des risques Balisé avec :Crise, Plans, Sécurité civile, Urgences

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