Il y a quelques jours, une municipalité (que je ne nommerai pas) a été avisée que le 9-1-1 était incapable de recevoir les appels pour une raison qu'on ignore pendant deux heures. On a demandé aux intervenants d'urgence d'être vigilants. Être vigilants…qu'est-ce que ça veut dire dans ces conditions? Descendre les pompiers dans la rue avec une affiche 9-1-1 au dessus de la tête? Courir de maison en maison pour s'assurer que personne de la municipalité n'a de faiblesses ou ne court un danger? Cocasse, mais extrêmement inquiétant quand on pense que le 9-1-1 est LA porte d'entrée pour avoir des secours rapides et efficaces.
Quel est le plan B pour assurer la sécurité des citoyens? Et si la réponse résidait dans les médias sociaux et les autres applications mobiles? Et si Twitter ou un système comparable devenait le substitut à notre traditionnel système téléphonique 9-1-1?
Plusieurs municipalités ont commencé à intégrer sérieusement les réseaux sociaux et applications mobiles à leurs outils de communication. On peut donner l'exemple du Service de police de la Ville de Montréal et de Gatineau qui ont informé en temps réel des déroulements des dernières manifestations étudiantes via le réseau Twitter (pour ne nommer que cet exemple).
Je pense que l'intégration ne devrait pas s'arrêter là, et que les gestionnaires en sécurité publique et civile ont tout intérêt à utiliser rapidement (mais surement) les médias sociaux en gestion des urgences, car ces façons d'opérer ces situations exceptionnelles deviennent une réponse fiable et durable durant une catastrophe ou un sinistre.