Mon premier demi-marathon en fin de semaine à Ottawa. Résultat : 2 h 13.
Voilà, nous sommes entassés au départ… des milliers de personnes sont comme moi et attendent le fameux signal. Ça y est, on l’entend. On applaudit, on crie et on commence à courir… ou plutôt à piétiner parce qu’il y a tellement monde que le départ est lent. Les gens ont le sourire aux lèvres. De mon côté, mes jambes sont molles (le facteur stress y est pour beaucoup), mais le mental est fort, car je suis bien accompagnée : mon amie Guylaine (qui est aussi à son baptême du demi-marathon) et mon amoureux (qui en est à son 3e). Plus les kilomètres passent, plus je prends de la vitesse, les gens se dispersent. Je peux dire que c’est vraiment aux alentours du 5e km, que je me sens le mieux. Le stress est parti et je profite à plein de l’événement. Le parcours est magnifique… moi qui ne connais pas très bien Ottawa et Gatineau, j’ai trouvé qu’il y a là de vrais beaux trésors à découvrir. Nous avons aussi couru sur le bord du canal Rideau. L’air était pur et tout au long de la route des gens nous encourageaient (honnêtement, c’était mon carburant). Rien de mieux que des sincères : « Let’s go » , « Good job » , « You can » pour avoir la force d’aller jusqu’au bout.
Au 9e km j’ai dû apprendre à courir avec une crampe qui a duré jusqu’au 12e km. Ensuite, au 16e km, les vraies douleurs ont commencé à se faire sentir : genoux et hanches qui manquaient d’huile et les pas de plus en plus lourds sur l’asphalte. Après le 18e Km, je commençais à compter les minutes, compter, compter et encore compter… avec quelques sourires ici et là pour les gens qui m’encourageaient (une chance qu’ils étaient là, eux!)
Et là, au loin, c’est le décompte final…750m…500m…je vois la ligne d’arrivée…Je n’en reviens tout simplement pas que c’est fini ! Tous ces mois d’entraînements. Une boule d’émotion monte en moi. Je vois mon chum et mon amie qui m’accueillent : ça y est, la boule sort et je pleure.
Malgré tous ces petits bobos et les hauts et les bas de l’entrainement, je peux affirmer que la course à pied est le sport le plus extraordinaire qui existe. Comme plusieurs le disent, c’est l’entrainement le plus naturel qui soit : le monde entier peut être votre centre d’entraînement, les routes peuvent devenir votre gym personnel, et ce, sans le moindre frais.
Alors, et vous… quel est votre prochain (ou premier) défi???
Rendez-vous dans deux semaines à Deux-Montagnes.
Marie-Claude Goudreau dit
Bravo Judith! J’ai aussi une collègue de travail qui a fait le marathon en fin de semaine.
Je fais aussi de l’entraînement en plein air mais pas de course… C’est vrai que la nature est un bien beau « terraisn de jeu ». Un prochain défi serait de faire de la marche ailleurs dans le monde. Faire la découverte de pays magnifique en marchant…. On peut rêver !
Bravo encore !
Guylaine dit
Judith, mon amie, tu m’as émue par ton article…tu as tellement bien décris l’expérience…que j’ai eu une autre boule d’émotions et des petis yeux mouillés…à refaire encore et encore!!!
Stéphanie Robert-Alarie dit
Wow… J’en ai les larmes aux yeux!! Bravo mon amie pour ce bel exploit!!