La gestion participative
Cette approche correspond à ma vision d’une saine pratique de gestion lorsqu’on travaille avec plusieurs partenaires ou collaborateurs. L’approche participative consiste à coordonner tout en favorisant l’écoute, l’implication et la communication entre les membres. Cette approche demande une grande ouverture de la part du gestionnaire pour composer avec les paradigmes de chaque personne. Justement, il faut aller au-delà de nos propres frontières paradigmatiques (chose qu’il est difficile à faire lorsqu’on commence dans ce domaine de la consultation et du travail autonome – parce qu’on se sent dans un terrain inconnu et dangereux). Ce style de gestion requiert notamment du leadership, de la flexibilité, de l’ouverture, de la patience, et surtout de la capacité à laisser la place… Ouf, que de travail à faire sur soi ! Finalement, il faut sortir de sa zone de confort et faire confiance à son équipe et à ses collaborateurs.
Malgré mes efforts à favoriser cette participation dans mon entourage, il faut dire que, régulièrement, de grands inconforts peuvent surgir puisqu’il faut nécessairement déplaire à certaines personnes pour l’avancement des projets. C’est un défi quotidien que d’apprendre à lâcher prise dans ces situations et se convaincre d’aller de l’avant.
Il faut donc être conscient que cette approche peut générer des effets pervers, et en tirer une leçon : même avec la meilleure volonté du monde, la gestion des effets est, et sera toujours, au cœur des activités quotidiennes du gestionnaire et du travailleur autonome. Une des solutions est d’être à l’écoute et de favoriser les échanges (rencontre individuelle, de groupe, informelle, avec les partenaires et collaborateurs, coaching, système de rétroaction anonyme, etc.)
D’ailleurs, je garde à l’esprit ces cinq principes que je tente de mettre en pratique dans mes actions quotidiennes de gestion et de consultante :
- Avoir une vision commune et partagée du projet ou du mandat à effectuer (identifier les grands enjeux et anticiper les difficultés possibles).
- Être à l’écoute des personnes (clients, collaborateurs, partenaires ou autres) qui sont touchées par le changement (proximité, attention et considération).
- Communiquer de façon adéquate et gérer les effets que cela produit sur les personnes.
- Mobiliser (regrouper autour d’une vision).
- Rétroagir régulièrement (processus d’évaluation continue).
Bonne gestion ! 🙂